Les photos présentées sont des investissements déjà réalisés qui ne préjugent pas des investissements futurs.

50 ans d'épargne et d'immobilier

Créateur de l’une des premières SCPI du marché et ayant sans cesse œuvré, par ses innovations, au développement du marché de l’épargne immobilière, l’histoire du groupe PERIAL s’inscrit dans une plus grande histoire. Ou plutôt dans deux grandes histoires : celle du marché de l’épargne immobilière et celle de l’immobilier du tertiaire. Retour en arrière.

  • 1964
    Lancement de la première SCPI
  • 1966
    Création de PERIAL, qui s'appelle à l'époque la Cofrag, qui lance sa première SCPI, PF1
  • 1967
    Création de la COB, la Commission des Opérations de Bourse
  • 1969
    Lancement de PF2
  • 1970
    La loi n°70-1300 officialise la création des SCPI et les place sous la vigilance de la COB

S’il a fallu attendre la loi du 31 décembre 1970 pour assister à la reconnaissance officielle des Sociétés Civiles de Placement Immobilier, les SCPI, les premiers véhicules d’épargne immobilière adossés à de l’immobilier tertiaire remontent au début des années 1960.

En 1964, un entrepreneur iconoclaste comprend, comme la plupart des investisseurs, que l’immobilier de bureau est un produit beaucoup plus stable et au rendement locatif largement supérieur à celui de l'immobilier d'habitation.

Problème, le prix de ces biens reste élevé et hors de portée pour les bourses des particuliers. Fort de ce constat, il lance la SCPI Civile Foncière.

Deux ans plus tard, en 1966, l’industriel Guy Cosserat qui vient de céder l’entreprise textile familiale ayant subit de plein fouet la crise du secteur, se lance dans l’immobilier. Il crée la Participation Foncière 1, PF1, et la Cofrag, une société de gestion qui deviendra PERIAL Asset Management. En 1969, PERIAL Asset Management persiste et signe en créant une seconde SCPI, PF2. Un groupe d’hommes  ambitieux,  visionnaires et courageux venaient d’inventer une sorte de « crowdfunding », un investissement collectif appliqué à l’immobilier de bureau avant  même  que  n’émerge  l’idée d’Internet… Comme toute bonne idée à ses débuts, les Sociétés Civiles de Placement Immobilier, les SCPI, vont inspirer de belles réussites... mais aussi générer certains excès.

"Ah, la Garantie Foncière / Ça c'était la bonne affaire / Je m'voyais déjà propriétaire / Rien n'est plus sûr que la pierre"

« Ah, la Garantie Foncière / Ça c'était la bonne affaire / Je m'voyais déjà propriétaire / Rien n'est plus sûr que la pierre» Dans sa chanson « Ah ! La Garantie Foncière » Henri Salvador résume le sentiment d’une opinion publique séduite par le produit mais choquée par une affaire politico judiciaire qui éclate à la fin des années 60. Société civile de placement immobilier la Garantie Foncière est créée le 31 décembre 1967. Ses dirigeants sont rapidement soupçonnés d'exagérer leurs performances et de redistribuer à la place une partie de l'argent des nouveaux investisseurs. Les principaux protagonistes seront condamnés à des peines d'emprisonnement ferme.

En décembre 1970 donc, le législateur s’empare de la question de ce tout nouveau type d’épargne. Une loi donne officiellement naissance aux SCPI qui seront désormais soumises au contrôle de la COB, (qui deviendra l’AMF après sa fusion en 2003 avec le CMF, Conseil des marchés financiers, et le CDGF, Conseil de discipline de la gestion financière). PF1 et PF2 font naturellement parti des premières SCPI à obtenir le visa de la nouvelle autorité de tutelle.

Forte croissance des capitaux gérés

À cette époque, les SCPI sont des produits encore assez confidentiels, distribués par l’intermédiaire de réseaux commerciaux qui empruntent leurs méthodes de distribution outre-Atlantique. Ces nouveaux réseaux vendent des produits d’épargne en utilisant toutes les techniques du marketing direct, une première à l'époque.

La forte progression du marché de l'immobilier d'entreprise et les rendements qu’offrent ces nouveaux véhicules d’investissement renforcent l’appétence des épargnants : les SCPI connaissent une forte croissance du volume de capitaux gérés.

Le début des années 1970 marque aussi l’émergence de véritables marchés de bureaux dans les principales agglomérations de France. La période des « trente glorieuses », profondément marquée par l’ère industrielle, laisse progressivement la place à une économie de services qui voit le secteur tertiaire et les emplois de bureaux se développer de façon exponentielle. Jusqu’en 1970, en France, la construction de ces immeubles de bureaux restait d’ailleurs très localisée à Paris et à sa région. Le quartier de la Défense, dont les chantiers ont débuté en 1958, symbolise à la perfection cette centralisation, et l’alliance de l’Etat et du secteur privé pour un aménagement planifié du territoire. Aujourd’hui, ce quartier reste le premier quartier d’affaires européen avec plus de 3 450 000 m2 de bureaux et plus de 3 000 entreprises.

Dès 1963 pourtant, avec la création de la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale, la DATAR, émerge l’idée de la décentralisation. Les grands chantiers d’aménagement du territoire français, basés sur le modèle de celui de la Défense, voient le jour dans les grandes métropoles régionales, Lyon et Bordeaux d’abord, puis Lille et Marseille, entre autres villes.

Légende Photo : LA DEFENSE | Construits dans les années 60, les premiers bâtiments de la Défense sont représentatifs du style des immeubles de bureaux de l’époque, des volumes simples et géométriques avec des hauteurs limitées. C’est le cas du CNIT, le Centre des nouvelles industries et technologies (notre photo) et des tours Hoescht Marion Roussel, Europe, EDF, Aurore, Crédit Lyonnais, Nobel…

Les risques à investir en SCPI

Investir en SCPI est un investissement immobilier : il s'agit donc d'un investissement long terme dont la liquidité est limitée, le capital et les revenus non garantis.

Risque de perte en capital : lié à l’absence de garantie de remboursement du capital initialement investi.
En cas de nécessité de trouver du capital pour rembourser les retraits qui ne seraient pas compensés par des souscriptions, le montant de ce capital dépendra de l’évolution des marchés immobiliers.

Risque immobilier : susceptible d’entraîner une baisse de la valeur due à la variation des marchés immobiliers.

Risque lié à la gestion discrétionnaire : résultant de la sélection par les gérants d’investissements moins performants. 

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