Les photos présentées sont des investissements déjà réalisés qui ne préjugent pas des investissements futurs.

En 1973, le premier choc pétrolier et le krach boursier qui en découle sonnent définitivement le glas des « trente glorieuses ». Les SCPI n'étant ni des placements financiers, ni des produits boursiers, elles vont bénéficier en creux de ces deux phénomènes, et retrouver les faveurs des épargnants. La récession touche néanmoins la France et le chômage gagne du terrain. La première campagne pour les économies d'énergie est lancée : « En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées. » Un slogan dont s’inspire peut être PERIAL, qui lance à l'époque son activité de promotion immobilière, PERIAL Développement. Une fois ce premier choc pétrolier, puis celui de 1979 encaissés, la décennie 1980 sera marquée par une forte progression du marché de l'immobilier d’entreprise qui passe de 1,7 milliard d’euros investis en 1983 à plus de 5 milliards d'euros en 1989, et donc par le développement de l’activité du secteur.

  • 1973
    Premier choc pétrolier et krach boursier
  • 1976
    Arrivée des banques sur le marché des SCPI
  • 1979
    Deuxième choc pétrolier
  • 1981
    Élection de François Mitterrand, baisse de la bourse
  • 1984
    La COB renforce l'encadrement de l'information pour les associés
  • 1990
    Les SCPI collectent 11,5 milliards de francs Création de PERIAL Property Management
  • 1992
    Début de la crise de l'immobilier de bureaux

Parallèlement, la COB réclame toujours plus de transparence et encadre dès 1984 les obligations en matière d'information pour les souscripteurs. Une loi de 1986 renforce encore les obligations d'information que les sociétés de gestion doivent aux souscripteurs et aux porteurs de parts. A la fin des années 1980, bénéficiant notamment de la hausse des prix du marché immobilier, les SCPI collectent jusqu'à 1,7 milliard de francs par an…

Cette hausse de la collecte s’accompagne d’une diversification de l’offre de produits. Les SCPI dîtes « spécialisées » voient le jour. Elles concentrent leurs acquisitions sur certains types de biens comme les commerces, ou sur certaines zones géographiques. Les SCPI consacrées à l'immobilier d'habitation accompagné d'avantages fiscaux, font aussi leur apparition. Ce sont les SCPI de défiscalisation, ou de loi « Déficit Foncier », « Malraux » ou « Méhaignerie ». Leur développement se fera au gré des différentes lois fiscales du secteur immobilier. Les SCPI de valorisation, dégageant peu de revenus mais offrant des perspectives de fortes plus-values, voient également le jour. Au milieu des années 80 débute donc une phase de croissance accélérée de la collecte des SCPI : + 70 % en 1985, + 150 % en 1986, + 91 % en 1987… pour atteindre 11,5 milliards de francs en 1990.

À cette époque PERIAL reste fidèle à la ligne de conduite qu’elle s’est fixée et privilégie l’effet de taille. Plutôt que de créer de nouvelles SCPI, le groupe développe ses deux vaisseaux amiraux PF1 et PF2. En moins de 10 ans, et en s’appuyant notamment sur le réseau de distribution de l’Union Financière de France, elles absorbent plus de 20 000 associés et acquièrent 200 nouveaux immeubles en jouant la carte de la diversification et de l’emplacement géographique. Une inspiration qui s’avèrera judicieuse puisque PERIAL, fort de l'assise de ses SCPI, saura amortir le retournement de conjoncture qui s’amorce... Le début des années 1990 marque en effet le début d’une crise notamment liée à une surproduction d’immobilier de bureaux.

Cette même année, PERIAL renforce son expertise sur la chaine de création de valeur immobilière en créant PERIAL Property Management qui propose, pour le compte de clients privés ou institutionnels, des missions de gestion locative, d’optimisation des charges d’exploitation, de maintenance technique et de syndic de copropriété. La structure va grandir au fil des années en ouvrant des agences à Toulouse en 2003, Bordeaux en 2011, puis Nantes en 2013. Elle reste aujourd’hui un interlocuteur privilégié pour les propriétaires et les locataires d'immeubles de bureaux. PERIAL Property Management est ouvert à tous les investisseurs, le groupe PERIAL ne constituant plus qu'un tiers de son chiffre d'affaire.

Légende Photo : FRONT DE SEINE | L’identité du quartier du Front de Seine à Paris tient à l’existence de 20 immeubles de bureaux et d’habitation de grande hauteur ( IGH ), érigés pour la plupart au cours de la décennie 70. Ils sont reliés entre eux par une dalle piétonne située deux niveaux au-dessus du sol.

Les risques à investir en SCPI

Investir en SCPI est un investissement immobilier : il s'agit donc d'un investissement long terme dont la liquidité est limitée, le capital et les revenus non garantis.

Risque de perte en capital : lié à l’absence de garantie de remboursement du capital initialement investi.
En cas de nécessité de trouver du capital pour rembourser les retraits qui ne seraient pas compensés par des souscriptions, le montant de ce capital dépendra de l’évolution des marchés immobiliers.

Risque immobilier : susceptible d’entraîner une baisse de la valeur due à la variation des marchés immobiliers.

Risque lié à la gestion discrétionnaire : résultant de la sélection par les gérants d’investissements moins performants. 

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